Conférence Régionale de la logistique du 12 janvier 2023 à Rennes
Au cours de la Conférence Régionale de la Logistique qui s’est tenue le 12 janvier à Rennes, les professionnels ont fait référence à la thèse de Soraya SAADI CAUVIN. Celle-ci a enregistré six vidéos avec l’Observatoire Régional des Transports de Bretagne (ORTB) sur la genèse, les conditions de réalisation et les conclusions de sa thèse sur le fret alternatif au mode routier en Bretagne. Ce travail (Thèse CIFFRE Rennes II, ESO-CNRS Rennes / Conseil Régional de Bretagne 2022 ) est un apport scientifique sur la performance actuelle du système de transport de marchandises. Ses recommandations pour trouver de nouvelles organisations, de nouveaux outils et une gouvernance adaptée pour une action à long terme ont été reconnues comme des pistes d’actions sur lesquelles les participants à la Conférence ont affirmé qu’ils se mettaient en mouvement. La durée, les liens et les titres des vidéos sont :
– 00:15 Introduction : la genèse
– 01:09 Le contexte
– 01:54 L’impact sur les acteurs régionaux
– 03:15 Quelle prise de conscience ?
– 04:23 De l’état des lieux à la prospective
– 05:39 Conclusion : vers un nouveau modèle.
S’expriment également dans ces vidéos Loïc HENAFF, Conseiller Régional et Patrick LAHAYE, Lahaye Global Logistics , Président de l’ORTB.
L’approvisionnement de la Bretagne, ainsi que les mouvements internes et ses exportations sont effectués à 93 % par le transport routier et sans mécanisme de mutualisation des flux aller et retour de la capacité des camions qui circulent. Cette logistique tout camion n’est pas très performante, directement impactée par l’augmentation des prix de l’énergie et par les exigences croissantes des chargeurs en ce qui concerne l’empreinte carbone de leurs prestataires de services de transport. Il est urgent de compléter cette offre par des services intermodaux utilisant le rail et le maritime pour les flux externes et commencer à s’organiser pour utiliser des véhicules sans conducteur pour certains flux internes. On s’aperçoit par exemple que très peu d’entreprises pensent que les ports bretons pourraient leur être utiles et que ceux-ci ont peu profité des flux qui se sont organisés après le Brexit. Le numérique sera certainement présent dans plusieurs des outils qui vont être mis en place pour transformer ce système.